Définitions
Une fois n'est pas coutume (manquerait plus que ça), aujourd'hui un petit post bien construit avec une belle introduction (tout est relatif toi même tu le sais) une partie 1, une partie 2, une conclusion et peut être même quelques citations de ci de là.
Parce que tu comprends, la langue française est d'une richesse telle que parfois deux mots peuvent avoir deux significations à l'opposées l'une de l'autre.
Tout est question de contexte et de ressenti par rapport aux choses.
En premier lieu, des extraits du Petit Robert (quel homme celui là) de Mini-moi.
Coqueluche: ou plutôt l'expression être la coqueluche de quelqu'un.
Être admiré de...
En gros c'est être le chouchou, la personne particulière de quelqu'un.
Entorse: ou encore un fois une expression faire une entorse.
Ne pas respecter.
Comme le carré de chocolat que tu t'autorise alors que tu es au régime hyper drastique, tu fais une entorse.
Béquille: dispositif de soutien.
Tu en trouve sur les vélos, les motos.
De façon plus abstraite, c'est une aide sur laquelle tu t'appuie comme les anxiolytiques quand tu vas pas bien.
Voilà pour la partie Petit Robert (bien utile celui là).
Si on se place du coté de mini-moi, on se rend compte que la coqueluche c'est une maladie infantile caractérisée par de fortes quintes de toux. Crois moi forte est un mot assez light en comparaison de la chose, parce que quand tu vois ton gamin qui suffoques littéralement façon dame aux camélia ou encore cancéreux des poumons au dernier stades, tu te demande si l'adjectif est bien employé.
Vivant à cambrousse Land (autrement appelée Jet Set City quand viennent les beaux jours) le test de la coqueluche nécéssite visiblement un apareil ou une technique que nous n'avons pas. Le prélèvement sanguin de ma fille a donc fait le voyage jusqu'à Paris (quel bol) et après une semaine d'attente (et accessoirement la modique somme de 98€ qui me seront remboursés ultérieurement bien sur), une semaine de toux, une semaine d'angoisse et de stress (une semaine sans traitement vraiment approprié cela va de soit) une semaine à la fin de laquelle l'enfant va enfin mieux (ouf) les résultats tombent.
Et oui malgré le vaccin, une coqueluche.
En bon lecteur avisé, tu as bien entendu remarqué qu'il y avait 3 mots définis.
C'est parti pour le second.
N'en pouvant plus de rester enfermé entre 4 murs (faut surtout pas qu'elle fasse escroc quand elle sera grande elle ne supporterait pas) mini-moi qui allait globalement mieux me supplie de la laisser retourner en classe.
Vendredi, au moment d'aller à la garderie, en bons gosses indignes ils se précipitent tous dans les escaliers.
Forcément, après une semaine de maladie (en plus mini-moi comme beaucoup de gosses quand elle est malade elle ne mange pas y'a rien à faire), elle était un peu affaiblie.
Gosse fatiguée, nuée de gamins, escalier vétustes et glissant = (même si tu l'as déjà deviné) chute.
Et pas n'importe quelle chute, chute sur la cheville qui fait bien mal.
En bonne mère indigne, je n'en fais pas cas quand je la récupère à 17H30 et nous partons aux courses, parce que tu comprend je sais pas tes gosses, mais la mienne elle a tendance à se faire mal en dormant.
Le lendemain, la pitchounette était incapable de poser le pied par terre.
Direction les urgences.
Diagnostic (non établi par un Dr Ross ou un Dr House à mon grand regret) : entorse sévère, cheville immobilisée pendant minimum 8 jours.
Voilà ma fille parée de jolies béquilles.
Le week-end de Pâques.
LE week-end ou le soleil se décide enfin à sortir de sa cachette.
LE week-end ou on allait pouvoir enfin aller dehors après deux week end consécutifs enfermé at home.
Je te rappelle également que j'habite un 4ème sans ascenseur (sinon ce n'est pas drôle) et que rien que pour descendre ces putains d'étages il faut au bas mot une vingtaine de minutes à ma fille.
Je signale aussi que l'enfant en béquille ne peut mettre la table, ne peut aider à ranger les courses et surtout t'appelle pour la moindre connerie puisqu'il a du mal à se bouger.
De là à dire qu'on seraient toutes deux victimes du mauvais oeil il n'y a qu'un pas.
La sagesse semble néanmoins avoir intégrée le corps (et surtout l'esprit) de cette enfant puisqu'elle a dit:
"tu sais maman avant je rêvais d'avoir des béquilles pour voir comment ça faisait, ben maintenant je veux plus, je les déteste"
ça au moins c'est dit!
Parce que tu comprends, la langue française est d'une richesse telle que parfois deux mots peuvent avoir deux significations à l'opposées l'une de l'autre.
Tout est question de contexte et de ressenti par rapport aux choses.
En premier lieu, des extraits du Petit Robert (quel homme celui là) de Mini-moi.
Coqueluche: ou plutôt l'expression être la coqueluche de quelqu'un.
Être admiré de...
En gros c'est être le chouchou, la personne particulière de quelqu'un.
Entorse: ou encore un fois une expression faire une entorse.
Ne pas respecter.
Comme le carré de chocolat que tu t'autorise alors que tu es au régime hyper drastique, tu fais une entorse.
Béquille: dispositif de soutien.
Tu en trouve sur les vélos, les motos.
De façon plus abstraite, c'est une aide sur laquelle tu t'appuie comme les anxiolytiques quand tu vas pas bien.
Voilà pour la partie Petit Robert (bien utile celui là).
Si on se place du coté de mini-moi, on se rend compte que la coqueluche c'est une maladie infantile caractérisée par de fortes quintes de toux. Crois moi forte est un mot assez light en comparaison de la chose, parce que quand tu vois ton gamin qui suffoques littéralement façon dame aux camélia ou encore cancéreux des poumons au dernier stades, tu te demande si l'adjectif est bien employé.
Vivant à cambrousse Land (autrement appelée Jet Set City quand viennent les beaux jours) le test de la coqueluche nécéssite visiblement un apareil ou une technique que nous n'avons pas. Le prélèvement sanguin de ma fille a donc fait le voyage jusqu'à Paris (quel bol) et après une semaine d'attente (et accessoirement la modique somme de 98€ qui me seront remboursés ultérieurement bien sur), une semaine de toux, une semaine d'angoisse et de stress (une semaine sans traitement vraiment approprié cela va de soit) une semaine à la fin de laquelle l'enfant va enfin mieux (ouf) les résultats tombent.
Et oui malgré le vaccin, une coqueluche.
En bon lecteur avisé, tu as bien entendu remarqué qu'il y avait 3 mots définis.
C'est parti pour le second.
N'en pouvant plus de rester enfermé entre 4 murs (faut surtout pas qu'elle fasse escroc quand elle sera grande elle ne supporterait pas) mini-moi qui allait globalement mieux me supplie de la laisser retourner en classe.
Vendredi, au moment d'aller à la garderie, en bons gosses indignes ils se précipitent tous dans les escaliers.
Forcément, après une semaine de maladie (en plus mini-moi comme beaucoup de gosses quand elle est malade elle ne mange pas y'a rien à faire), elle était un peu affaiblie.
Gosse fatiguée, nuée de gamins, escalier vétustes et glissant = (même si tu l'as déjà deviné) chute.
Et pas n'importe quelle chute, chute sur la cheville qui fait bien mal.
En bonne mère indigne, je n'en fais pas cas quand je la récupère à 17H30 et nous partons aux courses, parce que tu comprend je sais pas tes gosses, mais la mienne elle a tendance à se faire mal en dormant.
Le lendemain, la pitchounette était incapable de poser le pied par terre.
Direction les urgences.
Diagnostic (non établi par un Dr Ross ou un Dr House à mon grand regret) : entorse sévère, cheville immobilisée pendant minimum 8 jours.
Voilà ma fille parée de jolies béquilles.
Le week-end de Pâques.
LE week-end ou le soleil se décide enfin à sortir de sa cachette.
LE week-end ou on allait pouvoir enfin aller dehors après deux week end consécutifs enfermé at home.
Je te rappelle également que j'habite un 4ème sans ascenseur (sinon ce n'est pas drôle) et que rien que pour descendre ces putains d'étages il faut au bas mot une vingtaine de minutes à ma fille.
Je signale aussi que l'enfant en béquille ne peut mettre la table, ne peut aider à ranger les courses et surtout t'appelle pour la moindre connerie puisqu'il a du mal à se bouger.
De là à dire qu'on seraient toutes deux victimes du mauvais oeil il n'y a qu'un pas.
La sagesse semble néanmoins avoir intégrée le corps (et surtout l'esprit) de cette enfant puisqu'elle a dit:
"tu sais maman avant je rêvais d'avoir des béquilles pour voir comment ça faisait, ben maintenant je veux plus, je les déteste"
ça au moins c'est dit!