En vrac
Petit préambule (histoire de rassurer et de répondre à Didou) : non je ne pique pas le WIFI de mon domicile mais de chez une amie et uniquement le mardi soir (tu ne pensais tout de même pas que je me levais plus tôt juste pour blablater sur la toile)!
Le pire c'est que l'envie de blablater justement se fait plus que pressante mais je t'avoue que je n'aurais pas de connexion internet avant le mois prochain minimum (...).
Il y a bien évidement une raison à cela mais je n'ajouterais rien de plus car oui je lis mes commentaires via ma boite mail sur mon téléphone (c'est beau le progrès n'est-ce pas!) mais ne pas pouvoir répondre (parce que visiblement Over blog et mon mobile ne sont pas potes) ça devient un brin frustrant.
Et j'ai beaucoup mais alors beaucoup de choses à raconter (ou comment garder son lectorat par de la publicité mensongère façon politique ... non j'déconne tu penses bien que j'en ai des choses à dire ne serait-ce que te raconter mon 31 décembre haut en couleurs et en bulles perdu dans la montagne Corse, la vie à deux avec un homme des bois, une mini-moi toujours en forme...
Disons que pour l'instant je vais juste exprimer ma sympathie envers tous ceux qui sont coincés sous la neige par des températures qui n'atteignent pas les 10°C (quand elle ne sont pas en dessous de zéro).
Tu penses bien que moi sur mon île, je ne suis pas tellement concernée par les rigueurs du climat hivernal.
Allez les gens courage!!!!
Le matin au lieu de râler contre les flocons qui rendent le paysage tout blanc mais qui gèlent les maisons, pensez donc à la petite fille qui chaque jour peste devant son poste de télévision, parce que la une depuis dix jours c'est le même refrain "La France sous la neige", en disant "Non mais ça suffit la neige nous on n'en a même pas c'est DEGUEULASSE"!!!
La dernière pensée de ce petit post hebdomadaire sera pour Mano Solo que je ne verrais jamais en concert (le pire c'est que l'homme des bois il devait m'emmener à Paris le 12/11 mais faute de possibilité de poser des jours de congés je n'avais pas donner suite à sa proposition).
Mano Solo qui restera le compagnon de mes premières années de fac, un discman sur les oreilles à digérer la nuit trop courte.
Mano grand artiste, par sa musique, ses textes, ses dessins, sa sensibilité.
Histoire de ne pas tomber dans le mielleux et les pleurnicheries (quand je revois ces images des gens disant qu'ils pleuraient plus suite à la mort de MJ en juin que lors de la mort de leur proche j'ai des boutons qui me sortent à des endroits dont je ne soupçonnais pas l'existence) je retranscris le commentaire de mon navet chéri à l'annonce de sa mort :
"Les suicidaires sont en deuil...Il a même pas été foutu de se balancer...Après tous les gens qu'il a du aider à le faire, il abuse..."
Bah oui c'est pas politiquement correct mais c'est véridique (j'ajouterais que pour moi ça musique ne m'a jamais filé le spleen mais bien au contraire).
Il avait souhaiter crever seul comme un chien, j'espère moi que ce ne fut pas le cas.
Dis-moi que je crèverai seul comme un chien
En haut d'une montagne qui plonge dans la mer
En plein vent la narine frémissante
Et tous les sens en éveil pour le dernier show de la vie
Dis-moi qu'un oiseau viendra me rassurer de son indifférence
Tout va bien me dira-t-il, il est juste grand temps de pourrir
Dis-moi que les feuilles viendront roussir
Et qu'avec elles le vent m'emportera
Sans qu'aucun boulet de la vie pour une fois ne puisse me retenir
Alors il ne sera rien que je regrette
Sauf peut être cette vie entière
Que nous n'avons pas vécue
Cette promesse non tenue
Mais qu'importe, que le vent m'emporte
Nourrir les vers et les cloportes
Ce sera bien là de toute une vie
Le seul contrat bien rempli
Je n'ai jamais vendu mon âme
Mais c'est mille fois que je l'ai offerte
En pure perte, en pur drame
En pâture aux femmes
Mais de tout ce vin ne reste que le tanin vinaigre
De plaies par trop ouvertes, au fond d'un grâal
Puits sans fin où se dilue l'hier sans lendemain
Dis moi que ça ne fait rien
Ce sera juste la preuve que ce n'était que ça qu'être humain
C'est peut-être ça qui est bien
C'est peut-être ça qui est bien