CON...victions
L'autre soir, j'étais chez Chouchou pour nos samedis cuisine party (c'est notre nouveau Dada je t'en ai déjà parlé). En discutant de tout et de rien, on en vient à parler de nos Ex Mr-L respectif (oui Chouchou a aussi un prénom qui commence par cette lettre).
Comme deux collégiennes, on parle, on parle et au détours de ses phrases et de ses révélations, je prend conscience d'une chose. Si j'ai si mal, si ça ne passe toujours pas, c'est tout simplement parce qu'ex Mr-L représentait (et représente toujours tant que j'y suis) tout ce que je peux rechercher chez un homme. A tout les points de vue, physique, moral, mental...et ce malgré nos différences et désaccord.
Pour Platon (attention ça devient culturé ici), l'origine de l'amour vient du fait que jadis (ou naguère selon la formulation que tu préfère) l'homme et la femme ne faisait qu'un. Comme une orange.
Je te parle du mythe de l'androgyne dont tu trouvera un petit résumé qui me plait bien en cliquant ICI
Tout est dit dès le départ, recherche de l'âme soeur. Celle faite pour toi. Lui aussi me disait que j'étais celle pour lui, qu'il attendais.
Et alors il s'est passé quoi???
Il ne m'a pas reconnu? Il a préféré la facilité avec une autre?
Parce que l'amour même si c'est le bon, celui fait pour soit ce n'est jamais simple. Faut pas déconner non plus!!!
Plus le temps passe (et ça passe on ne peut pas le nier) plus je pense que oui c'était le mien mais que c'est foutu pour citer Zazie «C'est fort encore, c'est mort d'accord». A tel point, que j'en suis parfois pétrie de regrets, tu sais les fameux «Et si je...» (je sais que SI tata elle en avait ce serait tonton) mais je n'y peux hélas rien.
Pire, certains jours, je me dit et si j'essayais à nouveau, que je tentais d'entrer en contact...
Et parfois, je me réveille et je me dis que je suis vraiment trop conne. Oui il a tout ce que je désire mais il ne veut pas de moi. A quoi bon réfléchir, regretter, aimer encore .
Je comprendrais que tu t'énerve, limite que tu me lynche pour ce que je dis. Oui je sais il m'a fait souffrir, et beaucoup de choses impardonnables mais moi je pardonnerais sans condition.
Moi qui dit souvent ne pas croire en l'amour, me voilà en train de citer des mythes parlant du vrai amour, celui qui lie deux être contre tout.
Ne me reste que des souvenirs, sur lesquels pour l'instant je suis encore incapable de suivre le conseil de Gainsbourg «Les flash-back sur nos bonheurs passés, mieux vaut en rire que d'être obligé d'en pleurer».
J'ai des fois un sursaut de conscience et je me dit mais merde, il t'a laché comme si de rien n'était sans voir le mal, sans plus de ménagement que quand tu jette un emballage quelconque, il s'en ai trouvé très vite une autre (preuve qu'il n'en avait rien à foutre de moi)et il n'a même oas daigné prendre de mes nouvelles quand...Alors non je n'en au rien à foutre de lui. Mais comme on dit «Le coeur a ses raisons BLA BLA BLA»
On prend un grand sac...
Et on jette pèle mêle tout ce dont on a. Je m'aperçois que je n'ai plus grand chose à jeter, toujours ce sentiment de regret. Regret de moi, de ne pas m'être battue plus (je ne pense pas que ça aurait changé grand chose finalement mais on ne peut pas empêcher sa tête et son coeur de penser), regret de l'avoir aimer, regret de n'être que moi...
Je sais que je devrais me donner un coup de pied au cul (personne ne le fera pour moi et quand bien même ça n'aurait pas le même effet), souvent j'y songe, j'y suis presque mais ça ne dure pas.
Parfois même, je me rend compte de la stupidité de mes pensées et ça va moins mal mais encore une fois ce n'est que passager.
La vie est pleine de questions, de regrets, de doutes et de peines qui resteront toujours ancrés en moi, je n'y peux rien cela a fait de moi ce que je suis par le passé et cela me façonne encore chaque jour.
J'arrive pas à choisir je t'en mets deux, pour le plaisir des oreilles.
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