A quoi bon le pétrole (Acte II Part one)
A quoi bon Ex-Mr L? A quoi bon l'argent? A quoi bon les chagrins d'amour? A quoi bon la tristesse?...
A quoi bon tout ça quand on a tout ce qui nous entoure ici en Corse.
Suite au tag de risette (oui je sais je dois y répondre...) je lui avais promis en guise de vengeance de faire plein de choses que j'illustrerais de merveilleuses photo de chez moi.
Nuage éphémère.
Alors pour samedi c'est raté, Mini-moi est allée à la piscine pendant que je suis resté à faire la loque sur mon lit, je n'ai mis les pieds dehors qu'à 18H pour mon épil' sourcil. Mais ce dimanche nous (Chouchou, Mini-moi, la collègue à Chouchou et un de ses potes que nous appelerons Cocoboy (Mini-moi l'a surnommé Cowboy et Chouchou et moi tronche à cul on va donc garder Cocoboy pour plus de sympathie) et moi même) avions prévu d'aller à Corté histoire de plonger nos petits petons (ok sauf les miens qui ne peuvent être qualifiés de petits) dans les eaux vertes de la rivière.
Quand je disais que les touristes ils avaient la foi, franchement pour venir du 76 jusque chez moi il en faut une sacrée dose...
Pour cette part one (bah oui hein si je mets part one c'est que demain suivra la part two), je vais mon petit lecteur adoré chéri (j'en fais 10 fois trop mais qu'importe je sais que ça te plait d'être caressé dans le sens du poil) je vais te raconter ce que représente Corté pour moi, ce que j'y ai vécu pendant un an et j'illustrerais avec les photos prises sur la route. (La part two ben tu verra demain Inch' Allah).
Quand j'avais 16/17 comme tout ado je pensais à la fin du lycée, à ce que j'allais faire de ma vie aprés le BAC (en toute honnèteté je voulais partir un an dans un Kiboutz en Isarël mais ma génitrice n'a pas voulu mais là n'est pas le sujet j'ai déjà dit que je raconterais peut être mon séjour dans ce merveilleux pays mais cela fera l'objet d'un post à part). Dans notre lycée était prévue une journée de visite de Corté (ville étudiante de la Corse je précise sinon tu vas rien comprendre et j'ajoute que si tu veux l'histoire de cette ville tu vas chez google) et de la fac. Mais pour moi il n'en étais pas question. Corté mais quelle horreur, perdue dans la montagne et surtout rester ici non mais tu rigole. Moi j'aspirais à un nouvel environnement, je voulais partir voir le monde, aller sur le continent et à moi les loisirs (en fait pour les loisirs faut des thunnes), les Mac do (c'est infect) et voir l'esprit des gens non insulaires (beaucoup moins zen que chez nous). Je n'étais donc pas allée à cette journée.
La tour de Faute (faoté pour la prononciation)
Quelques années aprés mon périple d'étudiante sur le continent, ayant quitté le père de Mini-moi je suis allée me ressourcer chez ma grand mère avec ma fille (parce que même si j'étais à l'origine de la rupture j'allais pas bien pour autant). Mais quand on a un enfant, un diplôme incomplet de psychologie on ne peut pas faire grand chose pour faire vivre le dit enfant surtout dans un village perdu au bout du monde.
J'ai donc confié Mini-moi la semaine à ma génitrice pendant que j'étudiais pour avoir le diplôme qui me permet aujourd'hui de bosser (qui n'a plus rien à voir avec la psycho).
La plage le long de la route.
Au début tout se passait à peu près bien, même si mini-moi me manquait attrocement je la voyais le vendredi midi. Puis un jour, ma chère génitrice a décidé qu'elle en avait ras le bol de nous garder et nous a foutu à la porte un dimanche après midi au mois de janvier (l'hiver le plus froid depuis des décénies).
Massif de laurier rose et le rétro d'Edouard.
Ni une, ni deux, je prend ma fille sous le bras, des fringues, ma voiture et nous voilà parties. Bien sur je savais que je n'avais pas le droit de la faire dormir dans ma chambre en cité U mais en même temps nous n'allions pas dormir sous les ponts (surtout avec 20 cm de neige). Le lendemain, je vais voir la responsable et lui expose mon cas (j'avais déjà appelé ma prof, ainsi qu'une véritable amie qui suivait les cours avec moi).
Et voilà un panneau utile, c'est vrai quoi des cerf-volant on peut en croiser beaucoup en corse (une vache encore j'aurais rien dit).
Et là, j'ai pu grâce à tout ces gens (les gens des services sociaux, les gens de la fac, des gens rencontrés au hasard de diverses démarches) trouvé un appartement (un véritable palace 120m² pour 3 fois rien et merveilleusement beau), ma fille a eu une place à l'école avec la cantine, on a aménagé mes horraires pour que je puisse continuer les cours sans trop avoir à dépenser en garderie. Et tous ces gens que j'ai rencontré au gré de ma vie cortennaise étaient vraiment des gens extraordinaire. Je ne dis pas que cela a été facile attention se retrouver en plein hiver à la rue, sans travail ni argent avec une gamine de 4 ans, la déprime au bord du coeur....(sortez pas les mouchoirs à l'entracte hein c'est pas de l'auto plainte)n'est pas tous les jours facile. J'ai passé 15 jours à l'hotel (et oui vos impôts et cotisation allocations familiales sur vos fiches de paie servent aussi à ça)au frais du gouvernement, j'ai obtenu des aides de la CAF, j'ai organisé mon déménagement quasi seule (fallait me voir déguisée en "Je m'appelle Raymond et j'ai un gros camion"), j'ai quand même eu du soutien de ma famille (forcément il me fallait une caution solidaire mais j'ai eu aussi des appels téléphoniques qui me faisait chaud au coeur).
Bord de mer.
Une fois installée dans mon appartement meublé de bric et de broc (clin d'oeil à risette mais non elle n'a pas couché pour se retrouver si maintes fois citée dans mes post)j'ai rencontré des gens vraiment gentils. Des gens qui ne te connaissent ni d'adam ni d'ève mais qui se sont bougés pour moi, qui m'ont aidé grandement. Mini-moi a pu voir la neige (qui est tombé jusque mi mars cette année là), s'est fait tout plein de copains/ copines, j'ai moi même rencontré quelqu'un qui restera éternellement dans mon coeur, une relation d'amitié qui a eu aussi un coté sexuel (et voilà que je me mets à raconter ma vie intime j'vais avoir encore plus de pervers ici fait chier) et qui est resté quelqu'un de trés important dans ma vie. De l'amitié pure.
Le petit pont ou on ne passe qu'à une seule voiture (la route est bien entendu à double sens).
Tout ça pour te dire mon petit lecteur, que Corté restera pour moi une ville chère à mon coeur, une bonne période (ben oui malgré tout le départ franchement nul, les difficultés et bla bla bla) de ma vie. Il faut aussi savoir que les gens à Corté sont comme nulle part ailleurs (que ce soit en corse ou dans toute autre région). Ils sont ouverts, ne se formalisent pas de la jeune mère célibataire, les enfants savent ce qu'est le partage...Tu te sens accepté ici, ou que tu passes.
Allez je clos la part one par des photos éparses et je te dis à demain pour la part two le récit proprement dit de notre journée (comment ça ça t'interesse pas???Alors pourquoi lis-tu des blogs? Ah tu cherchais peut être un blog intello qui refait le monde et bien tu t'es fourvoyé ici c'est la grue larguée qui te raconte sa vie plutôt banale).
La tour d'un autre angle.
Corté à flanc de montagne.
J'aime beaucoup cette touche d'humour, c'est le bar près de la gare (ça devrait si la Corse se conformait au monde être d'ailleurs le nom de l'établissement) mais en plus quand on sait que la plage la plus proche est à une heure de route...
La montagne et euh un truc (ancienne église? caveau d'une riche famille? va savoir).
Un arbre mort (j'adore photographier les arbres morts ou vivants) (Ok là c'est Chouchou qui a shooté vu que je conduisais moi).
Edouard sans qui nous ne serions pas arrivés jusque là. (Et oui ma bagnole est sale, pleine de poussière...mais si tu savais comme je m'en tapotte les fesses).
Et la dernière (pour la part one) le petit coin de paradis ou nous avons passé l'après midi, j'ai nommé les rives de la Restonica.
Et pour le choix musical, n'ayant aucune idée de ce qui pourrait aller avec ce post, ni aucun idée de zik que j'aime à vous faire partager (il est presque minuit, je suis vanée comme tu n'as pas idée toi qui dors trés certainement en ce moment), je vais faire dans la facilité et mettre ce que j'écoute en ce moment même (playlist non choisie ce sont toutes les chansons de l'ordi qui tournent en boucle aléatoirement et te plains donc pas ça aurait pu être un morceau de Disney ou une chanson bien naze du genre Lorie qui font le bonheur de mini-moi (je les zappe bien sur mais là j'aurais jouer le jeu et balancé exactement la chanson qui démarrait en ce moment la).
NB: Oui les photos sont de qualité médiocre mais primo Chouchou et moi même n'avons jamais prétendus être de grands photographes de talents et deuzio la plupart ont été prises en roulant. Merci à coupine qui m'a généreusement prété son APN qui est beaucoup mieux que le mien.
La suite demain.
NB2: comme je ne sais pas trop dans quelle catégorie je peux mettre cet article qui raconte ma vie mais qui montre de belles photos je le mets histoire de positiver ce blog un peu sombre cette semaine dans "Le soleil se lève aussi".
A quoi bon tout ça quand on a tout ce qui nous entoure ici en Corse.
Suite au tag de risette (oui je sais je dois y répondre...) je lui avais promis en guise de vengeance de faire plein de choses que j'illustrerais de merveilleuses photo de chez moi.
Nuage éphémère.Alors pour samedi c'est raté, Mini-moi est allée à la piscine pendant que je suis resté à faire la loque sur mon lit, je n'ai mis les pieds dehors qu'à 18H pour mon épil' sourcil. Mais ce dimanche nous (Chouchou, Mini-moi, la collègue à Chouchou et un de ses potes que nous appelerons Cocoboy (Mini-moi l'a surnommé Cowboy et Chouchou et moi tronche à cul on va donc garder Cocoboy pour plus de sympathie) et moi même) avions prévu d'aller à Corté histoire de plonger nos petits petons (ok sauf les miens qui ne peuvent être qualifiés de petits) dans les eaux vertes de la rivière.
Quand je disais que les touristes ils avaient la foi, franchement pour venir du 76 jusque chez moi il en faut une sacrée dose...Pour cette part one (bah oui hein si je mets part one c'est que demain suivra la part two), je vais mon petit lecteur adoré chéri (j'en fais 10 fois trop mais qu'importe je sais que ça te plait d'être caressé dans le sens du poil) je vais te raconter ce que représente Corté pour moi, ce que j'y ai vécu pendant un an et j'illustrerais avec les photos prises sur la route. (La part two ben tu verra demain Inch' Allah).
Quand j'avais 16/17 comme tout ado je pensais à la fin du lycée, à ce que j'allais faire de ma vie aprés le BAC (en toute honnèteté je voulais partir un an dans un Kiboutz en Isarël mais ma génitrice n'a pas voulu mais là n'est pas le sujet j'ai déjà dit que je raconterais peut être mon séjour dans ce merveilleux pays mais cela fera l'objet d'un post à part). Dans notre lycée était prévue une journée de visite de Corté (ville étudiante de la Corse je précise sinon tu vas rien comprendre et j'ajoute que si tu veux l'histoire de cette ville tu vas chez google) et de la fac. Mais pour moi il n'en étais pas question. Corté mais quelle horreur, perdue dans la montagne et surtout rester ici non mais tu rigole. Moi j'aspirais à un nouvel environnement, je voulais partir voir le monde, aller sur le continent et à moi les loisirs (en fait pour les loisirs faut des thunnes), les Mac do (c'est infect) et voir l'esprit des gens non insulaires (beaucoup moins zen que chez nous). Je n'étais donc pas allée à cette journée.
La tour de Faute (faoté pour la prononciation)Quelques années aprés mon périple d'étudiante sur le continent, ayant quitté le père de Mini-moi je suis allée me ressourcer chez ma grand mère avec ma fille (parce que même si j'étais à l'origine de la rupture j'allais pas bien pour autant). Mais quand on a un enfant, un diplôme incomplet de psychologie on ne peut pas faire grand chose pour faire vivre le dit enfant surtout dans un village perdu au bout du monde.
J'ai donc confié Mini-moi la semaine à ma génitrice pendant que j'étudiais pour avoir le diplôme qui me permet aujourd'hui de bosser (qui n'a plus rien à voir avec la psycho).
La plage le long de la route.Au début tout se passait à peu près bien, même si mini-moi me manquait attrocement je la voyais le vendredi midi. Puis un jour, ma chère génitrice a décidé qu'elle en avait ras le bol de nous garder et nous a foutu à la porte un dimanche après midi au mois de janvier (l'hiver le plus froid depuis des décénies).
Massif de laurier rose et le rétro d'Edouard.Ni une, ni deux, je prend ma fille sous le bras, des fringues, ma voiture et nous voilà parties. Bien sur je savais que je n'avais pas le droit de la faire dormir dans ma chambre en cité U mais en même temps nous n'allions pas dormir sous les ponts (surtout avec 20 cm de neige). Le lendemain, je vais voir la responsable et lui expose mon cas (j'avais déjà appelé ma prof, ainsi qu'une véritable amie qui suivait les cours avec moi).
Et voilà un panneau utile, c'est vrai quoi des cerf-volant on peut en croiser beaucoup en corse (une vache encore j'aurais rien dit).Et là, j'ai pu grâce à tout ces gens (les gens des services sociaux, les gens de la fac, des gens rencontrés au hasard de diverses démarches) trouvé un appartement (un véritable palace 120m² pour 3 fois rien et merveilleusement beau), ma fille a eu une place à l'école avec la cantine, on a aménagé mes horraires pour que je puisse continuer les cours sans trop avoir à dépenser en garderie. Et tous ces gens que j'ai rencontré au gré de ma vie cortennaise étaient vraiment des gens extraordinaire. Je ne dis pas que cela a été facile attention se retrouver en plein hiver à la rue, sans travail ni argent avec une gamine de 4 ans, la déprime au bord du coeur....(sortez pas les mouchoirs à l'entracte hein c'est pas de l'auto plainte)n'est pas tous les jours facile. J'ai passé 15 jours à l'hotel (et oui vos impôts et cotisation allocations familiales sur vos fiches de paie servent aussi à ça)au frais du gouvernement, j'ai obtenu des aides de la CAF, j'ai organisé mon déménagement quasi seule (fallait me voir déguisée en "Je m'appelle Raymond et j'ai un gros camion"), j'ai quand même eu du soutien de ma famille (forcément il me fallait une caution solidaire mais j'ai eu aussi des appels téléphoniques qui me faisait chaud au coeur).
Bord de mer.Une fois installée dans mon appartement meublé de bric et de broc (clin d'oeil à risette mais non elle n'a pas couché pour se retrouver si maintes fois citée dans mes post)j'ai rencontré des gens vraiment gentils. Des gens qui ne te connaissent ni d'adam ni d'ève mais qui se sont bougés pour moi, qui m'ont aidé grandement. Mini-moi a pu voir la neige (qui est tombé jusque mi mars cette année là), s'est fait tout plein de copains/ copines, j'ai moi même rencontré quelqu'un qui restera éternellement dans mon coeur, une relation d'amitié qui a eu aussi un coté sexuel (et voilà que je me mets à raconter ma vie intime j'vais avoir encore plus de pervers ici fait chier) et qui est resté quelqu'un de trés important dans ma vie. De l'amitié pure.
Le petit pont ou on ne passe qu'à une seule voiture (la route est bien entendu à double sens).Tout ça pour te dire mon petit lecteur, que Corté restera pour moi une ville chère à mon coeur, une bonne période (ben oui malgré tout le départ franchement nul, les difficultés et bla bla bla) de ma vie. Il faut aussi savoir que les gens à Corté sont comme nulle part ailleurs (que ce soit en corse ou dans toute autre région). Ils sont ouverts, ne se formalisent pas de la jeune mère célibataire, les enfants savent ce qu'est le partage...Tu te sens accepté ici, ou que tu passes.
Allez je clos la part one par des photos éparses et je te dis à demain pour la part two le récit proprement dit de notre journée (comment ça ça t'interesse pas???Alors pourquoi lis-tu des blogs? Ah tu cherchais peut être un blog intello qui refait le monde et bien tu t'es fourvoyé ici c'est la grue larguée qui te raconte sa vie plutôt banale).
La tour d'un autre angle.Corté à flanc de montagne.J'aime beaucoup cette touche d'humour, c'est le bar près de la gare (ça devrait si la Corse se conformait au monde être d'ailleurs le nom de l'établissement) mais en plus quand on sait que la plage la plus proche est à une heure de route...La montagne et euh un truc (ancienne église? caveau d'une riche famille? va savoir).Un arbre mort (j'adore photographier les arbres morts ou vivants) (Ok là c'est Chouchou qui a shooté vu que je conduisais moi).Edouard sans qui nous ne serions pas arrivés jusque là. (Et oui ma bagnole est sale, pleine de poussière...mais si tu savais comme je m'en tapotte les fesses).Et la dernière (pour la part one) le petit coin de paradis ou nous avons passé l'après midi, j'ai nommé les rives de la Restonica.Et pour le choix musical, n'ayant aucune idée de ce qui pourrait aller avec ce post, ni aucun idée de zik que j'aime à vous faire partager (il est presque minuit, je suis vanée comme tu n'as pas idée toi qui dors trés certainement en ce moment), je vais faire dans la facilité et mettre ce que j'écoute en ce moment même (playlist non choisie ce sont toutes les chansons de l'ordi qui tournent en boucle aléatoirement et te plains donc pas ça aurait pu être un morceau de Disney ou une chanson bien naze du genre Lorie qui font le bonheur de mini-moi (je les zappe bien sur mais là j'aurais jouer le jeu et balancé exactement la chanson qui démarrait en ce moment la).
NB: Oui les photos sont de qualité médiocre mais primo Chouchou et moi même n'avons jamais prétendus être de grands photographes de talents et deuzio la plupart ont été prises en roulant. Merci à coupine qui m'a généreusement prété son APN qui est beaucoup mieux que le mien.
La suite demain.
NB2: comme je ne sais pas trop dans quelle catégorie je peux mettre cet article qui raconte ma vie mais qui montre de belles photos je le mets histoire de positiver ce blog un peu sombre cette semaine dans "Le soleil se lève aussi".