A TOI

Publié le par Elle

(et non pas à Ex-Mr L pour une fois)

Parce que je suis une sale garce (mais j'assume) et que je ne parle que trop peu de toi. Toi qui pense à moi et qui m'appelle de Monaco ou tu bosse pour des gros connards de friqués (si tu vois un vieux riche malade du coeur sans femme et sans enfant je sais que tu lui filera mon tel pour ça je peux te faire confiance) rien que pour que j'entende le son des voitures.
Oui lecteur tu l'aura deviné je suis fan de formule 1. Je n'ai plus de pilote favori en particulier et même quand c'était le cas ce qui me grisait surtout c'était les bagnoles et ça peut paraître vraiment paradoxale vu qu'en ce qui concerne les voiture de la vie ben j'en ai rien à glander, une porsche ne m'impressionne pas (comme le dernier jeune homme avec qui j'ai fricotté a pu le croire il s'est vraiment fourvoyé celui là) et ma voiture est tellement crado (je me suis promie quand j'avais 12 ans que jamais je ne ferais vivre à mes hypothétiques enfants ce que moi j'ai vécu concernant la propreté de la voiture: c'est simple dans celle de ma génitrice tu n'éternue même pas sait-on jamais ça pourrait salir...). Bref encore une fois je me perds (mais comme d'hab' je suis comme ça moi je passe du coq à l'âne en allent voir le canard, le cochon et toute la ménagerie mais je retombe toujours sur mon sujet de base et cela pourra t'être confirmé par les gens qui me connaissent IRL) car le sujet de ce post n'est pas ma passion pour la formule 1 mais mon navet, mon Hervé (bah non hein il ne s'appelle pas vraiment Navet), l'ami qui me suit depuis près de 15 ans.

Au début nous étions 3, une fine équipe on en a perdu un en route, on ne sait pas vraiment pourquoi la drogue, les vies différentes, l'éloignement...tant de raisons possibles qui pourtant ne nous ont pas éloignés l'un de l'autre.
Toi qui m'apporte soutien quand j'en ai besoin, qui ose me dire quand je pleurniche en le traitant de connard qu'on est tous le connard ou la connasse de quelqu'un et qui ose encore sortir la liste des gens pour qui je l'ai été quand je nie cette vérité.

Toi avec qui j'ai pris mes 1ere cuites, mes 1er joints, mes 1ere déceptions et mes 1er bonheurs sentimentaux, toi chez qui je vais me réfugier quand ça ne va pas (un peu plus difficilement maintenant que la mer nous sépare), toi avec qui je m'éclate toujours autant même quand on ne fait rien.
Toi pour qui je lacherais tout dans la minute pour un simple mot.
Toi qui pense à moi, et qui appelle pile quand il faut pour me faire plaisir alors que ce boucan d'enfer de 22 F1 lancées à une vitesse folle te ruine les oreilles.
Et aussi parce que toi je t'aime, d'une façon bien plus profonde que je ne pourrais jamais aimer aucun mec, d'une façon différente aussi mais néanmoins incomparable sur l'intensité et la durée (le père de mini-moi était malgré le fait établi que jamais rien de sexuel ne se passera entre nous et pour cause ... était d'une jalousie maladive te concernant).
Voilà je voudrais conclure sur une chanson mais je ne sais laquelle choisir et j'ai déjà mis Manu Chao en rentrant de Nice, alors je laisserais simplement trois petits points en souvenir de toutes ces années, toutes ces moments vécus, toutes ces annecdotes que je ne cite pas parce que ça ne regarde que nous.

...

EDIT: même quand tu chouine pour les meurtres d'escargots (c'est pas moi c'est ma tong :x) je t'aime mon Navet
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